• Le footballeur nigérian Victor Moses entre les joueurs burkinabés Paul Koulibaly et Mady Panandetiguiri lors de la finale de la CAN 2013.

    L'équipe d'Ethiopie est arrivée jeudi à Brazzaville, quarante-huit heures avant le coup d'envoi du match contre la Centrafrique qui peut lui ouvrir les portes de l'ultime tour éliminatoire de la Coupe du monde. Le match qui aurait dû avoir lieu à Bangui a été, en effet, déplacé par la FIFA dans la capitale congolaise pour des raisons de sécurité.

    A la veille de son départ, elle a organisé un dîner dans un grand hôtel d'Addis Abeba, en présence du Président de la fédération, au cours duquel on a beaucoup pensé à l'avenir.

    Après une participation à la CAN après 31 ans d'absence, une qualification pour le CHAN et celle de Saint George pour la phase de poules de la Coupe de la Confédération Orange, une présence parmi les dix du dernier tour confirmerait la montée en puissance d'un football au sortir d'une très longue traversée du désert.

    Tranquille, le sélectionneur Sewnet Bishaw a dit à cafonline.com que tout sera fait pour réparer l'erreur mais qu'il faudra accepter ce que le destin leur réservera.

    Comme tout Ethiopien, vous n'avez que la victoire en tête?

    « Franchement oui. Nous nous sommes bien préparés à Nazareth parce que le climat n'est pas très différent de celui que nous allons trouver à Brazzaville.

    Le président de la Fédération a remis mercredi soir le drapeau éthiopien au capitaine Degu Debebe. Cela indique qu'il s'agit d'une mission nationale. Nous n'avons pas le droit de faillir. Gagner est un devoir et nous n'avons pas le droit à l'échec ».

    Vous seriez déjà qualifiés s'il n'y avait eu cette erreur stupide, avoir aligné un joueur inéligible contre le Botswana lors de la 4e journée.

    « Cela ne sert à rien de ressasser le passé. Nous avons confirmé que nous nous étions complètement remis de cette erreur en nous qualifiant dans notre match contre le Rwanda pour la place au CHAN.

    Le joueur qui n'aurait pas dû être aligné contre le Botswana, Minyahil Teshome , a marqué le penalty décisif contre le Rwanda . Il est maintenant le héros éthiopien. Tout ceci est oublié ».


    votre commentaire
  • Préserver le passé de Lalibela

    Le Fonds Des Ambassadeurs Des États — Unis pour la préservation du patrimoine culturel contribue à préserver le patrimoine culturel de l'Éthiopie.

    Au bord des hauts plateaux éthiopiens, des artisans préservent les églises creusées dans le roc de Lalibela. Ces onze églises monolithiques, inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1978 et dont la construction remonte à la fin du XIIe siècle, demeurent un lieu de pèlerinage pour les chrétiens d'Éthiopie.

    Toutefois, de nombreuses parties des églises sont dans un piteux état. Elles souffrent de problèmes structurels et de détérioration à la surface. En 2012, conscient que ces structures devaient être préservées pour les générations à venir, le Fonds des ambassadeurs des États-Unis pour la préservation du patrimoine culturel (AFCP) a octroyé une subvention d'un montant de 675 000 dollars au World Monuments Fund (WMF) afin que ce dernier mette sur pied un projet de préservation d'une durée de 30 mois.

    Dans le cadre de projets visant deux des 11 églises, le WMF forme des artisans aux techniques de conservation de monuments anciens et rédige un manuel qui récapitule les diverses techniques à appliquer. Le WMF s'efforce d'établir une équipe permanente de spécialistes attachés aux efforts actuels de préservation et d'entretien des sanctuaires de pierre de l'Éthiopie.

    Lien Wikipédia :


    votre commentaire
  • Ce dimanche matin 1er septembre, une imposante manifestation interreligieuse se tenait à Addis-Abeba.

    Toutes les confessions s'y sont réunies pour dénoncer la montée des extrémismes. Un événement important qui intervient après un mois d'août marqué par des arrestations lors de l'Aïd et des altercations mortelles entre musulmans et policiers.

    Ils étaient entre 60 000 et 80 000 manifestants à braver les averses hier matin à Addis-Abeba. Comme Techo, ils sont venus clamer un même message : « Je suis venu ici pour m'opposer au fondamentalisme religieux. Le fondamentalisme n'est pas uniquement l'expression des musulmans.

    Dans chaque religion, il y a des extrémismes. L'Ethiopie s'efforce actuellement d'éliminer la pauvreté. Mais quand il y a des mouvements radicaux, nous ne pouvons pas agir tel que nous le voudrions. »

    Dénoncer la montée des extrêmes

    Ces derniers mois, la coexistence pacifique entre les religions s'est détériorée. Depuis vingt ans seulement, la Constitution éthiopienne garantit la liberté de culte, mais elle garantit aussi la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Or, le gouvernement, même s'il le réfute, est accusé de vouloir dicter une religion d'Etat aux musulmans.

    Getachew est professeur. Ce dimanche matin il est venu lui aussi dénoncer la montée des extrêmes : « Notre Constitution dit que la religion et l'Etat sont deux choses différentes. Le gouvernement ne peut pas interférer dans la sphère religieuse et la religion ne peut pas interférer dans les affaires de l'Etat. Nous devrons respecter la loi et les articles de notre Constitution ».

    « Ma religion ? Je suis Ethiopien »

    Comme beaucoup de musulmans mais aussi de chrétiens, il brandit sur son épaule une pancarte respectant la Constitution. Quand on lui demande quelle est sa croyance, sa réponse est sans appel : « Ma religion ? Je suis Ethiopien ».


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires