• L’Association éthiopienne des exportateurs de café (ECEA) a tenu sa 3ème Conférence internationale, jeudi 6 novembre 2014 à Addis- Abeba. Cette année, encore une fois, les principaux acteurs du marché mondial du café, y compris Starbucks et Mondeleze international étaient de la partie. Confirmation de Hussein Agraw, président du conseil d’ECEA, qui s’est réjoui du succès de l’événement, a souligné que si seulement 35 participants internationaux étaient attendus, ce sont en réalité 50 qui ont assisté à la rencontre internationale. De son avis, un tel succès reflète à la fois la popularité croissante de la conférence et la demande accrue de café éthiopien. La conférence qui prend du crédit d’année en année a été honorée cette année par la présence du Dr Mulatu Teshome, président de la République fédérale démocratique d’Éthiopie. A noter aussi la participation effective de Kebede Chane, ministre éthiopien du Commerce, Roberio Oliviera Silva, directeur de l’Organisation internationale du café, etc. Vu les pertes attendues sur le marché brésilien, en raison de la sécheresse, la rencontre a mis l’accent sur la traçabilité et la qualité, mais aussi sur les défis et opportunités pour le café éthiopien.


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    Avec sa croissance alléchante de 8% par an, l’Ethiopie cherche à attirer des investisseurs dans l’objectif de transformer son économie.

     

    Économiquement, l’Ethiopie se porte plutôt bien. Mais le pays veut encore aller plus loin. Grâce à une croissance supérieure à 8% par an sur la décennie écoulée et une politique d’investissements très volontariste, l’Ethiopie cherche à attirer les entreprises étrangères avec un objectif : transformer son économie, essentiellement agricole, et devenir une « puissance manufacturière », a annoncé son Vice-premier ministre en charge de l’Economie, Debretsion Gebremichael, lors de sa visite, lundi, à Paris.

    Selon lui, pour atteindre ses objectifs, le pays a « besoin d’entreprises étrangères. Notre priorité est d’améliorer nos infrastructures et la logistique ». Depuis plusieurs années, en effet, « la croissance de l’Ethiopie est tirée par le secteur public et les dépenses d’infrastructures », précise Roger del Rio, conseiller économique à l’ambassade de France en Ethiopie.

    Avec ses 90 millions d’habitants, l’Ethiopie est le deuxième marché du continent africain après le Nigeria, première puissance économique africaine, qui abrite plus de 180 millions d’habitants. Pour le moment, l’Ethiopie est encore un pays agricole. Quelque 45% du produit intérieur brut (PIB) et 80% des exportations dépendent de l’agriculture, alors que le secteur industriel ne représente que 14% du PIB. Le pays cherche toutefois, depuis ces dernières années, à faire évoluer son économie pour la rendre plus attractive.


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