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    Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh.
    Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh.© REUTERS/Tiksa Negeri

    En froid depuis plusieurs mois, l’Éthiopie et Djibouti ont tenté cette semaine de réchauffer leurs relations diplomatiques à travers la visite inédite du Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn à Djibouti. Ce premier déplacement d’un chef de gouvernement éthiopien en terre djiboutienne a duré trois jours et avait pour but précis de resserrer les liens économiques entre les deux pays.

    Les relations entre l’Éthiopie et Djibouti semblent à nouveau au beau fixe. La visite inédite du Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, achevée lundi, avait en effet pour but de réchauffer les relations bilatérales entre les deux pays, en froid notamment à cause du désaccord sur la question du port de Djibouti. Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh et le Premier ministre éthiopien ont ainsi répété à l’envi que les pays voisins "travaillent désormais main dans la main".

    Les contentieux du passé ont donc été mis de côté le temps d'une visite diplomatique hautement symbolique. La question du port de Djibouti par lequel transitent 90% des exportations éthiopiennes a ainsi été éludée, les deux dirigeants préférant mettre en avant la future construction d’un gazoduc pour exporter le gaz éthiopien vers Djibouti.

    Partenariat essentiel

    "L’Éthiopie va aussi fournir de l'électricité à Djibouti grâce à l'immense barrage en construction sur le Nil" rapporte RFI. Les deux pays se sont également engagés à terminer l'année prochaine la fameuse ligne ferroviaire qui doit relier Addis Abeba à Djibouti.

    Ce partenariat est essentiel pour les deux pays : Djibouti rêve d'être la Singapour de la corne de l'Afrique et  l’Éthiopie veut s’inspirer du modèle chinois. Enfin, sur le plan géostratégique, l’Éthiopie et Djibouti affichent deux priorités communes : éradiquer les Shebab somaliens et renforcer les sanctions contre l’Érythrée, l'ennemi atavique de l’Éthiopie.


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  • L’Ethiopie abrite l’une des mannequins les plus demandés au monde. En effet, les plus grands stylistes du monde s’arrachent le mannequin Liya Kebede dont l’ascension dans le monde est fulgurante.

    Liya Kebede, un mannequin des plus convoités

     

    Les beautés noires sont sur le devant de la scène dans le monde de la mode. Après le mannequin kenyane Lupita Nyong’o, les projecteurs sont braquées sur l’Ethiopienne Liya Kebede. Cette jeune femme de 36 ans, elle est l’une des mannequins les plus demandées au monde ainsi qu’une femme engagée.

     

    Mannequin les plus désirés au monde

    Liya Kebede ne cesse de faire parler d’elle. En quinze ans, elle a défilé pour les plus grands créateurs. En décembre, elle a été invitée à la cérémonie des British Fashion Awards à Londres. En total look Louis Vuitton, elle a attirée tous les regards.

    Et pourtant, rien ne la prédestinait à une carrière de mannequin. Aucun membre de sa famille ne fréquentait le milieu de la mode. Sa mère travaillait dans les relations publiques, tandis que son père était employé à Ethiopian Airlines. Assidue au lycée français de Guebre-Mariam, Liya Kebede s’intéresse peu à peu au monde du mannequinat jusqu’en 2000, où elle est découverte par le styliste Tom Ford. Depuis les récompenses pleuvent, elle devient en 2003, la première égérie noire de la marque de cosmétiques Estée Lauder. Huit ans plus tard, elle rejoint l’équipe de la marque cosmétique L’Oréal Paris.

    Parallèlement à sa carrière de mannequin, Liya Kebede œuvre pour son pays en créant la ligne de vêtements Lemlem, tissée à la main par des artisans éthiopiens. En dépit d’être une mannequin dont la notoriété n’est plus à faire, Liya Kebede est aussi une femme engagée.


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    Crâne d'un homme ayant vécu à la même époque que Lucy © Maxppp

    La célèbre australopithèque a été découverte en novembre 1974 en Ethiopie. 40 ans plus tard, la nouvelle galerie consacrée à la paléontologie et à la préhistoire a été inaugurée mercredi au Musée national éthiopien à Addis Abeba.

    L'évènement est important quand on sait que l'Ethiopie est considérée comme l'un des berceaux de l'humanité. Le Musée national éthiopien s'est enfin doté d'une nouvelle galerie à la hauteur du patrimoine paléontologique du pays. La vedette du Musée, c'est Lucy, la célèbre australopithèque découverte en novembre 1974. L'inauguration de la galerie coïncide d'ailleurs avec les 40 ans de cette découverte cruciale dans la compréhension de nos origines. Ce n'est pas la "vraie" Lucy qui est exposée - trop fragile - mais une réplique très réaliste. Le correspondant de France Info nous fait visiter cette galerie :

     


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  • L’Association éthiopienne des exportateurs de café (ECEA) a tenu sa 3ème Conférence internationale, jeudi 6 novembre 2014 à Addis- Abeba. Cette année, encore une fois, les principaux acteurs du marché mondial du café, y compris Starbucks et Mondeleze international étaient de la partie. Confirmation de Hussein Agraw, président du conseil d’ECEA, qui s’est réjoui du succès de l’événement, a souligné que si seulement 35 participants internationaux étaient attendus, ce sont en réalité 50 qui ont assisté à la rencontre internationale. De son avis, un tel succès reflète à la fois la popularité croissante de la conférence et la demande accrue de café éthiopien. La conférence qui prend du crédit d’année en année a été honorée cette année par la présence du Dr Mulatu Teshome, président de la République fédérale démocratique d’Éthiopie. A noter aussi la participation effective de Kebede Chane, ministre éthiopien du Commerce, Roberio Oliviera Silva, directeur de l’Organisation internationale du café, etc. Vu les pertes attendues sur le marché brésilien, en raison de la sécheresse, la rencontre a mis l’accent sur la traçabilité et la qualité, mais aussi sur les défis et opportunités pour le café éthiopien.


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    Avec sa croissance alléchante de 8% par an, l’Ethiopie cherche à attirer des investisseurs dans l’objectif de transformer son économie.

     

    Économiquement, l’Ethiopie se porte plutôt bien. Mais le pays veut encore aller plus loin. Grâce à une croissance supérieure à 8% par an sur la décennie écoulée et une politique d’investissements très volontariste, l’Ethiopie cherche à attirer les entreprises étrangères avec un objectif : transformer son économie, essentiellement agricole, et devenir une « puissance manufacturière », a annoncé son Vice-premier ministre en charge de l’Economie, Debretsion Gebremichael, lors de sa visite, lundi, à Paris.

    Selon lui, pour atteindre ses objectifs, le pays a « besoin d’entreprises étrangères. Notre priorité est d’améliorer nos infrastructures et la logistique ». Depuis plusieurs années, en effet, « la croissance de l’Ethiopie est tirée par le secteur public et les dépenses d’infrastructures », précise Roger del Rio, conseiller économique à l’ambassade de France en Ethiopie.

    Avec ses 90 millions d’habitants, l’Ethiopie est le deuxième marché du continent africain après le Nigeria, première puissance économique africaine, qui abrite plus de 180 millions d’habitants. Pour le moment, l’Ethiopie est encore un pays agricole. Quelque 45% du produit intérieur brut (PIB) et 80% des exportations dépendent de l’agriculture, alors que le secteur industriel ne représente que 14% du PIB. Le pays cherche toutefois, depuis ces dernières années, à faire évoluer son économie pour la rendre plus attractive.


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