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    Union africaine

    Addis-Abeba accueille également le siège de l'Union africaine. © AFP

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Les conseillers du commerce extérieur de la France dans neuf pays (du Soudan à la Tanzanie) se réuniront pour la première fois à Addis-Abeba les 10 et 11 avril prochains. Objectif : renforcer la diplomatie économique de la France dans la région.

    La diplomatie économique française est en marche en Afrique de l'Est. Preuve de l'intérêt des entreprises hexagonales pour la région, les conseillers du commerce extérieur de la France dans neuf pays (du Soudan à la Tanzanie) se réuniront pour la première fois à Addis-Abeba les 10 et 11 avril. Au même moment, d'après une source ministérielle, les ambassadeurs de France de la région se retrouveront dans la capitale éthiopienne. L'opération est organisée avec la bénédiction de Jean-Christophe Belliard, "Monsieur Afrique" du Quai d'Orsay et ex-ambassadeur de France en Éthiopie, réputé proche des entreprises.

    Approche régionale

    Cette nouvelle approche diplomatique, qui s'appuie sur la mise à disposition du réseau diplomatique hexagonal au service des entreprises françaises afin de les aider à décrocher des contrats à l'étranger, a été impulsée par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères dès son arrivée au Quai d'Orsay en 2012.

    En effet, la France cherche désormais à sortir de sa zone d'influence traditionnelle et à capter une part de la croissance des grands pays anglophones du continent à l'instar de la Tanzanie, de l'Ethiopie et du Kenya.

    Marché

    À preuve, après s'être rendue dans ces deux derniers pays en novembre 2012, Nicole Bricq, la ministre française du Commerce extérieur, s'est déplacée en Tanzanie début mars, "afin de renforcer les liens politiques et économiques avec ce pays et sensibiliser les entreprises françaises à un futur grand marché d’Afrique subsaharienne", indique un communiqué du ministère.

     
     
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    Les populations vivant dans des régions montagneuses en Amérique du Sud et en Afrique de l’Est sont plus touchées par le paludisme que par le passé. Et pourquoi donc ?

    Selon des travaux publiés le 6 mars 2014 dans la prestigieuse revue Science, les populations vivant dans des régions montagneuses en Amérique du Sud et en Afrique de l’Est sont plus touchées par le paludisme que par le passé. Cela résulterait de la montée des températures en altitude.

    Une élévation locale des températures constitue un facteur connu du développement du paludisme. En effet, les moustiques porteurs des parasites responsables de la maladie (Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax) se multiplient davantage lorsqu’il fait plus chaud.

    Ainsi, es auteurs de l’étude ont comparé l’évolution des cas de paludisme dans l’ouest de la Colombie de 1990 à 2005, et dans le centre de l’Éthiopie de 1993 à 2005. Ils ont ensuite comparé le nombre de cas avec les fluctuations annuelles des températures moyennes dans ces régions. Ils concluent que le nombre de cas de paludisme augmente à des altitudes plus élevées durant les années les plus chaudes et diminue pendant les années les plus fraîches pour s’accroître dans les zones moins élevées.

    Les travaux indiquent que le changement climatique va accentuer le fléau du paludisme, notamment dans des régions à altitudes élevées avec une forte densité de population comme en Antioquia dans l’ouest de la Colombie et le centre de l’Éthiopie (où cette recherche a été effectuée).

    Dans une recherche précédente, ces mêmes chercheurs estimaient qu’en l’absence de mesures antipaludéennes, une augmentation d’un degré Celsius de la température pourrait se traduire par trois millions de cas supplémentaires de paludisme chez les moins de quinze ans en Ethiopie.

    L’impact du changement climatique sur le paludisme pourrait avoir d’importantes conséquences dans ces régions, d’autant que 37 millions d’Éthiopiens vivent à des altitudes allant de 1 600 à 2 400 mètres.

     


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    L’Arabie Saoudite continue d’expulser de son territoire les migrants en situation irrégulière. En tout, pas moins de 140 000 immigrés éthiopiens ont été rapatriés dans leur pays.

     

    Face aux migrants, l’Arabie Saoudite ne lâche pas du lest et continue d’expulser de son territoire tous ceux qui sont en situation irrégulière. Politique instaurée depuis le 4 novembre. L’Ethiopie qui a pris très vite ses dispositions a rapatriés 140 000 de ses ressortissants. Et des milliers d’autres sont en train d’affluer dans le pays, a indiqué ce mercredi l’Organisation internationale des migrations (OIM).

    « L’Ethiopie et l’OIM s’occupent maintenant d’une arrivée supplémentaire de 35 000 migrants attendus des villes de Ryad, Jeddah et des nouveaux arrivés de Medina », a souligné dans un communiqué l’OIM. L’organisation souligne par ailleurs que le retour massif, qui a commencé le 13 novembre, « posait de graves problèmes de budget et a lancé un appel pour un soutien financier en vue de continuer à fournir une assistance humanitaire « à des milliers de personnes ».

    Un rapatriement coûteux

    Pourtant au début des rapatriements des immigrés en situation irrégulière en Arabie Saoudite, l’Ethiopie n’attendaient que 30 000 personnes. Mais à sa grande surprise elle estime désormais à 150 000 au total le nombre de ses ressortissants rapatriés, ce qui constitue la plus grande opération d’évacuation par pont aérien dans son histoire récente. Une évacuation forcée qui pose problème. Le pays devra réintégrer ces dizaines de milliers de personnes sans ressources ni domicile.

    Les Ethiopiens sont nombreux à tenter leur chance en Arabie Saoudite ou dans les pays du Golfe pour améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs proches restés au pays. La majorité d’entre eux sont des femmes, le plus souvent employées comme domestiques. Mais les migrants déchantent très vite une fois arrivés. Ils travaillent dans des conditions indignes, sont exploités, perçoivent des salaires dérisoires, sans compter les violences physiques et mentales qu’ils subissent.


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  • Bruxelles — Une nouvelle aide financière va être octroyée à des projets qui contribueront, entre autres, à assurer des services de base tels que l'enseignement primaire, les soins de santé et l'approvisionnement en eau, et à soutenir les femmes entrepreneurs.

    Cette nouvelle aide permettra aussi aux Éthiopiens de mieux se préparer aux périodes de sécheresse récurrentes qui frappent leur pays et, dès lors, de faire face à la prochaine crise qui se présentera.

    La signature de huit nouvelles conventions, pour un montant total de près de 240 millions €, a été annoncée aujourd'hui lors d'une visite de M. Andris Piebalgs, commissaire européen chargé du développement, à Addis-Abeba (Éthiopie).

    Celui-ci a déclaré à ce sujet: «Cette aide viendra appuyer l'action menée par les Éthiopiens en vue de renforcer la croissance économique et de réduire la pauvreté.

    Notre coopération a déjà porté ses fruits et amélioré la vie de nombreuses personnes; ensemble, nous allons poursuivre sur cette lancée et continuer à réduire la pauvreté et à favoriser une croissance durable. Accroître la résilience de la population face aux périodes de sécheresse futures et aux chocs économiques qui en résultent est également indispensable en Éthiopie.»

    Dans le cadre de l'un des projets, l'UE contribuera à réduire sensiblement le nombre de mères qui décèdent en couches. Parmi les actions financées figurent aussi la fourniture d'équipement et de matériel aux hôpitaux et aux centres de santé ainsi que la formation des professionnels de la santé.

    Cela fait déjà plusieurs années que l'UE s'efforce d'améliorer l'accès aux services de base, avec succès. Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a diminué d'un tiers; le taux de scolarisation primaire est passé de 68 à 85 % et l'accès à l'eau potable s'est nettement amélioré: la proportion de la population éthiopienne ayant accès à l'eau potable est passée de 52 % en 2006 à près de 80 % en 2011.

    L'objectif de l'un des nouveaux projets signés aujourd'hui est d'étendre davantage encore l'accès à ces services, tout en améliorant leur qualité.

    Il reste toutefois d'autres défis à relever. L'Éthiopie est confrontée à des périodes de sécheresse récurrentes; la dernière a touché le pays en 2011. L'un des programmes permettra de renforcer la capacité de la population à résister à de tels chocs en contribuant à la lutte contre les maladies animales dans les terres arides d'Éthiopie, en améliorant la nutrition des groupes menacés de famine et en investissant dans une meilleure gestion de l'eau, entre autres.

    Contexte

    Les conventions signées aujourd'hui sont financées par le 10e Fonds européen de développement (FED), l'un des instruments financiers permettant d'apporter une aide au développement. Elles ont été annoncées lors de la visite de M. Andris Piebalgs à l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE (regroupant les États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l'Union européenne), à Addis-Abeba (Éthiopie).

    Cet organe parlementaire consultatif, qui se réunit deux fois par an, a été institué par l'accord de Cotonou, qui définit le cadre des relations entre l'UE et les 79 États ACP.


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  • Le ministre de l'Irrigation et des Ressources hydriques, Mohamed Abdel Motaleb, est arrivé, dimanche soir, à l'aéroport de Khartoum pour participer à la réunion tripartite entre l'Égypte, le Soudan et l'Éthiopie sur le barrage de la Renaissance éthiopien.

    La réunion doit commencer lundi et a pour objectif de parvenir à un accord entre les trois pays permettant de mettre en application les recommandations du comité des experts internationaux sur le barrage éthiopien.

    Un communiqué conjoint doit être rendu public au terme de cette réunion, qui durera un seul jour.


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