On vous l’annonçait il y a quelques jours. Haile Gebrésélassie veut faire bouger son pays. Pour cela, il n’exclut pas se se présenter pour les élections présidentielles en Ethiopie. Mais pour l’instant, il veut passer par la case député.

Ce mercredi, sur son compte Twitter, la légende de l’athlétisme mondiale en course de fond (2 fois champion olympique, 8 fois champion du monde, plusieurs records du monde) a officialisé ses ambitions politiques: « A lot of messages in the news about me going into politics. Yes, I want to be in the parliament in 2015 to help my country to move forward« , entendez « Beaucoup de messages sur mon entrée en politique. Oui, je veux être dans le parlement en 2015 pour aider mon pays à aller de l’avant« .

Les deux pays ont convenu, suite à des entretiens de haut niveau, de s'en tenir aux recommandations qui seront formulées par un groupe international d'experts.

L'Egypte et l'Ethiopie ont pris des mesures pour désamorcer les tensions consécutives à la déviation des eaux du Nil par l'Ethiopie pour construire un grand barrage hydroélectrique.

Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont eu des entretiens à Addis-Abeba lundi et mardi 18 juin 2013.

Ils ont convenu de s'en remettre aux recommandations qui seront formulées par un groupe international d'experts.

L'Egypte et l'Ethiopie devraient par la suite tenir de nouveaux pourparlers. La construction du barrage a commencé il y a deux ans et la fin des travaux est prévue pour 2017.

Ce barrage devrait faire de l'Ethiopie le plus grand producteur d'électricité en Afrique.

L'Ethiopien Getaneh Kebede échappe au Zambien Chisamba Lungu

L’équipe d’Ethiopie s’est qualifiée pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, ce 16 juin 2013 à Addis-Abeba. Les Ethiopiens sont certains de finir premiers du groupe A, après leur victoire 2-1 face à l’Afrique du Sud.

Coupe du monde de la FIFA: les éliminatoires en Afrique ©® FIFA

C’est la première (demi-)surprise parmi les qualifiés pour la fin des éliminatoires. L’Ethiopie a damné le pion à l’Afrique du Sud en phase de groupes, ce 16 juin 2013 à Addis-Abeba. Les Ethiopiens ont battu les Sud-Africains 2-1, s’assurant ainsi la première place du groupe A et le droit de rêver encore à la Coupe du monde 2014.

Les Walyas ont pourtant mal entamé le match puisque les Bafana Bafana ont ouvert le score par Bernard Parker (33e). Mais l’attaquant des Kaizer Chiefs a ensuite été le héros malheureux de cette « finale » Ethiopie-Afrique du Sud. Le n°17 a marqué contre son camp à la 70e minute alors que les Ethiopiens avaient égalisé via Getaneh Kebede (42e).

C’est un nouveau coup d’arrêt pour le football sud-africain. Ce résultat confirme en revanche la bonne santé de l’équipe d’Ethiopie, déjà séduisante lors de la CAN 2013. Il ponctue un parcours bien maîtrisé avant la dernière journée le 6 septembre et les rencontres Afrique du Sud – Botswana et Centrafrique – Ethiopie.

Le ton monte entre l'Égypte et l'Éthiopie au sujet d'un barrage qu'Addis Abeba a commencé à construire sur le Nil Bleu. Dans un discours tenu au Caire devant ses partisans, Mohamed Morsi n'a exclu « aucune option pour protéger ses intérêts ».

Et ajouté : « Nous ne sommes pas les avocats de la guerre, mais nous ne permettrons jamais que soit mise en péril notre sécurité en matière d'approvisionnement en eau »

C'est la seconde fois en moins de dix jours que l'Égypte menace l'Éthiopie. Il y a une semaine, le président avait tenu une réunion avec les chefs des mêmes partis islamistes ou alliés.

Plusieurs d'entre eux avaient tenu un discours ouvertement va-t-en-guerre que le président Mohamed Morsi a approuvé par son silence. Il y a été question de bombardement aérien ou à coup de missiles à longue portée du barrage éthiopien.

Certains ont même recommandé que les services secrets fomentent des troubles en Éthiopie par le biais de la Somalie et de l'Érythrée. Et tout cela était diffusé en direct à la télévision.

Les premières réactions de l'opposition ont déjà fusé : un discours « fasciste » qui parle d'unité des rangs et d'intérêt national en vue de museler l'opposition.

Celle-ci réclame des élections présidentielles anticipées et a lancé une pétition qui a déjà réuni plus de dix millions de signatures. Une manifestation monstre est prévue à la fin du mois pour obtenir le départ du président Morsi.

Le président égyptien Mohamed Morsi.