• Africa Top Sports (Lome)

    L’Ethiopie va transgresser le règlement de la CAF (Confédération africaine de football). Les Antilope Walya vont disputer la Coupe Cecefa tandis que les règlements de l’instance dirigeante du football africain interdisent à toute équipe de participer à tout autre tournoi deux mois avant la Coupe d’Afrique.

    « L’Ethiopie va disputer la Cecafa Cup. Il n’y a pas de problèmes », a réaffirmé Nicholas Musonye, secrétaire général de la Cecafa. Avant d’ajouter : «Nous avons pris toutes les dispositions ». Le sélectionneur éthiopien Bishaw Sewenet avait annoncé que son équipe ferait l’impasse sur le tournoi de cette année pour livrer des matchs amicaux avec des équipes de haut niveau. Afin de préparer la CAN 2013.

    De retour depuis 1982 en Coupe d’Afrique, L’Ethiopie logera en janvier prochain dans le groupe C, aux côtés du Burkina Faso, du Nigéria et de la Zambie. La Coupe Cecafa quand à elle démarre en Ouganda le 24 novembre prochain pour prendre fin le 8 décembre.


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  • Voici le compte-rendu et des photos qui vient de nous être envoyé par un couple de français qui a visité l’école fin mars 2012 :

    "Nous avons visité cette école avec Ato Tefera le vendredi 30 mars. Nous avons été reçus par le directeur.

    Cette école a environ 33 ans ; c'est une des pires de la ville de Bahir Dar, en conséquence elle reçoit les enfants les plus pauvres ; plus de 140 enfants sont orphelins, les parents des autres sont mendiants, journaliers... Elle compte 2.028 élèves, divisés en 2 groupes (matin, après-midi), 48 enseignants, 9 personnes pour l'administration, 20 classes. Sur ces 20 classes, 12 auraient besoin d'être reconstruites. Il n'y a pas de laboratoire, il y a une bibliothèque suffisamment pourvue en livres mais trop petite.

    Voici ce qui a été construit avec l'argent envoyé. Il s'agit de 97.000 ETB, c'est le directeur qui nous l'a écrit. Avec cet argent ils ont construit 2 petits bâtiments de 4 latrines (en tout il y en a 8, 4 dans chaque petit édifice sans doute). Cela nous paraît cher pour le résultat. Ce n'est pas suffisant car les anciennes sont inutilisables. Il y a de bonnes latrines pour les enseignants, mais pas assez pour les élèves.

    Le Rotary Club de Bahir Dar a financé d'autres toilettes qui n'ont jamais été terminées. Nous avons vu le soubassement qui ne sert à rien ! Le Rotary Club a aidé pour faire le socle en ciment des latrines mais ils ont interrompu l'aide avant la fin des travaux. Normalement, le gouvernement devait continuer cette construction... c'était il y a 3 ans...

    A noter que les nouvelles latrines sont toutes surélevées ; ainsi, elles peuvent être vidées une fois par trimestre ; ce sont des élèves qui sont chargés de ce travail désagréable.

    Il y a 3 ou 4 ans, des Français ont donné 1.000 ETB pour 88 familles (88.000 ETB), ils ont aidé pour le matériel et les uniformes pendant 3 ans, puis ont cessé. Ils sont venus il y a 3 ou 4 ans ; ils ont des plans pour construire un nouveau bâtiment avec 10 classes. Ils ne se manifestent plus. Pourquoi ? On leur a dit que si les Français n'avaient continué leur aide, c'est parce qu'ils n'avaient pas donné de nouvelles. Le directeur a reconnu que c'était vrai.

    Voici, transcrites à peu près complètement, les notes que nous avons prises.

    Jean-Louis BELET"

    CR visite école MESKEREM 16 BAHIR DAR – avril 2012

     

    Visite de l'école avec le directeur

     

     

     

     

    CR visite école MESKEREM 16 BAHIR DAR – avril 2012

     

    Bibliothèque de l'école

     

     

     

     

    CR visite école MESKEREM 16 BAHIR DAR – avril 2012

     

     Deuxième Bibliothèque de l'école (moins adaptée)

     

     

     

     

    CR visite école MESKEREM 16 BAHIR DAR – avril 2012

     

     

    Quelques élèves devant la salle de classe

     

     

     

    CR visite école MESKEREM 16 BAHIR DAR – avril 2012

     

     

    La cour d'école

     

     

     

    CR visite école MESKEREM 16 BAHIR DAR – avril 2012

     

     

    Classe à reconstruire

     

     

     

    Située à 475km au nord de la capitale Addis Abeba, cette école accueille les enfants pauvres et les orphelins dans des locaux très délabrés. L’aide financière pour la reconstruction de cette école est donc primordiale pour ces enfants.

    But de l'association

     

    But de l'association

    Cliquez sur les photos pour les agrandir

    Objectifs du projet :


    - Diminuer les problèmes de santé, l’absentéisme et l’abandon scolaire et les coûts médicaux
    - Adapter le milieu scolaire à un processus d’enseignement et d’apprentissage / aider les
    enfants à développer une attitude positive envers l’éducation
    - Assurer la réussite de la Scolarisation Primaire Universelle


    But du projet :


    - Améliorer la qualité de l’éducation
    - Éradiquer l’extrême pauvreté et la faim
    - Assurer la réussite de la Scolarisation Primaire Universelle
    - Combattre le sida, le paludisme et autres maladies transmissibles


    Contribution financière :


    L’école va avoir un terrain en plus et un bâtiment contenant 10 salles de classe. Le devis indique qu’1,4 million de birrs va être requis pour la construction.


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  • Comme vous pourrez le voir sur les photos ci-dessous, les latrines de l'école ont enfin été réalisées et mises en service :

    2 nouveaux blocs ont été construits grâce à l'aide française

      Amélioration de l'hygiène - Aménagement des WC

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les anciens WC :

     

    Amélioration de l'hygiène - Aménagement des WC

    Afin de réaliser ces 2 blocs, il a été budgétiser 4000€ (97.000 ETB) pour pouvoir donner une meilleur hygiène quotidienne aux enfants.

    Un premier pas vers l'hygiène pour cette école pour laquelle il reste beaucoup à faire. Un premier pas qui a été long à se concrétiser malgré les efforts de tous (ARM, Goaziou's family et donateurs français). Il semble que l'école ait du mal à gérer les projets dans des délais corrects. Nous avions donc pris l'initiative de bloquer les fonds à 4000€ pour le premier essai de travaux. Force est de constater que le coût des travaux peut sembler élevé mais il semble que les tracasseries admnistratives prennent le dessus sur l'action.

    Pour cela, toutes les sommes collectées depuis sont bloquées sur le compte français d'ARM (Crédit Mutuel de Coutances - Normandie) avec qui nous entamons une discussion pour continuer avec cette école de manière plus efficace ou alors participer à un projet directement géré par ARM (pour plus de réactivité et d'action).

    Nous pensions qu'il était important de vous exposer les faits afin de conserver votre confiance et votre intérêt pour aider les enfants éthiopiens.

    Nous continuerons donc à aider les enfants de ce beau pays d'Afrique (réunion prévue avec l'association ARM pour relancer un projet éthiopien). En effet, Sylvie GOAZIOU et quelques membres de sa famille partiront en Ethiopie en octobre prochain (20 au 27 Octobre) pour continuer cette dynamique d'aide. Bien évidemment, nous vous tiendrons au courant du récit de ce voyage.


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  • Teddy Afro New 2012 Music-Tikur Sew

    Ecouter un extrait -->

    BIOGRAPHIE:
    Né le 14 Juillet 1976, Teddy Afro, de son vrai nom Tewodros Kassahun est un chanteur populaire Éthiopien. Avant d'être chanteur, il était LE porte-parole du peuple Éthiopien. Il est dîplomé en Arts et lettre, ce qui lui donne une coche plus haute que les politiciens ignorants. C'est la musique qui lui a permis de crier son opinion et de convaincre ses alliés. Il est aujourd'hui fondateur d'un centre de cours de chant et de poème dans la capitale d'Éthiopie.

    Teddy Afro New 2012 Music-Tikur Sew


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  • La première "Journée internationale de la fille" s'attaque au mariage forcé

    A Hyderabad, en Inde, une écolière indienne se tient près de l'étal à thé de son père, le 11 octobre 2012, à l'occasion de la première Journée internationale de la fille. Cette journée entend développer les potentialités des fillettes, et accroître la sensibilisation à l'inégalité dont elles sont victimes à travers le monde.


    Le 11 octobre est désormais une journée consacrée à la promotion de la lutte contre les discriminations et les violences subies par des millions de jeunes filles. Les Nations unies ont, en effet, décrété en décembre dernier que cette date incarnerait la Journée internationale de la fille, avec, pour thème 2012, l'épineuse question du mariage forcé.

    Il concerne chaque année près de 10 millions d'adolescentes et de fillettes, parfois dès l'âge de 8 ans, comme en témoigne le déroutant reportage de la photojournaliste américaine Stephanie Sinclair, "Too young to wed: the secret world of child brides", qui a enquêté huit ans durant en Inde, au Yémen, en Afghanistan, au Népal et en Ethiopie, hauts lieux des mariages d'enfants.

    SERVITUDE INVOLONTAIRE

    Ces unions représentent une forme d'"esclavage" des temps modernes, estime l'ONU, qui a demandé jeudi aux Etats de relever l'âge du mariage à 18 ans et de "criminaliser" le mariage forcé, en dépit de l'existence de coutumes. "Comme toutes les formes d'esclavage, les mariages précoces forcés (...) ne peuvent en aucun cas être justifiés par des motifs traditionnels, religieux, culturels ou économiques", a défendu l'organisation internationale. 

    Les Nations unies ont, à ce titre, également adressé jeudi un message particulier à l'Inde, qui enregistre 40 % des mariages d'enfants dans le monde, l'enjoignant à mettre un terme à ces "pratiques nocives" et à prendre les devants par des mesures plus fermes, rapporte The Times of India. "Le mariage d'une enfant court-circuite son éducation, limite ses possibilités, accroît son risque d'être victime de violences et met en péril sa santé. Il constitue, par conséquent, un obstacle à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)", souligne ainsi la lettre adressée au gouvernement de Pranab Mukherjee.

    Le rapport "Why invest in adolescent girls" (PDF), réalisé par la Fondation des Nations unies, met pour sa part en évidence le fait que les fillettes et les adolescentes sont "moins instruites, en moins bonne santé et moins libres" que leur homologues masculins. Ces dernières sont, en effet, "les plus vulnérables face à la violence", et leur sécurité doit être placée au cœur de la sécurité nationale, si nous voulons des "sociétés plus saines et plus créatives", considère sur Al-Jazira Manuela Picq, une chercheuse sur le droit des femmes.

    LES ÉCARTS D'ÂGES FAVORISENT LES ABUS DOMESTIQUES

    Autre cruel écueil lié au phénomène : plus la différence d'âge entre la mariée et l'époux est grande, plus les risques de violences et viols conjugaux augmentent (PDF). Or, les fillettes sont fréquemment unies à des hommes bien plus âgés, et si le mariage forcé affecte aussi les garçons, il expose les filles aux grossesses précoces et aux accouchements, principales causes de décès chez les 15-19 ans (PDF) dans les pays en développement.

    Ainsi, avertit The Guardian, si nous voulons vraiment mettre fin au fléau des mariages précoces, inciter les gouvernements à relever l'âge légal ne représente qu'une moitié de la solution : la seconde réside dans une meilleure éducation sexuelle des garçons.

    Eléonore Gratiet-Taicher


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