• L’Ethiopie abrite l’une des mannequins les plus demandés au monde. En effet, les plus grands stylistes du monde s’arrachent le mannequin Liya Kebede dont l’ascension dans le monde est fulgurante.

    Liya Kebede, un mannequin des plus convoités

     

    Les beautés noires sont sur le devant de la scène dans le monde de la mode. Après le mannequin kenyane Lupita Nyong’o, les projecteurs sont braquées sur l’Ethiopienne Liya Kebede. Cette jeune femme de 36 ans, elle est l’une des mannequins les plus demandées au monde ainsi qu’une femme engagée.

     

    Mannequin les plus désirés au monde

    Liya Kebede ne cesse de faire parler d’elle. En quinze ans, elle a défilé pour les plus grands créateurs. En décembre, elle a été invitée à la cérémonie des British Fashion Awards à Londres. En total look Louis Vuitton, elle a attirée tous les regards.

    Et pourtant, rien ne la prédestinait à une carrière de mannequin. Aucun membre de sa famille ne fréquentait le milieu de la mode. Sa mère travaillait dans les relations publiques, tandis que son père était employé à Ethiopian Airlines. Assidue au lycée français de Guebre-Mariam, Liya Kebede s’intéresse peu à peu au monde du mannequinat jusqu’en 2000, où elle est découverte par le styliste Tom Ford. Depuis les récompenses pleuvent, elle devient en 2003, la première égérie noire de la marque de cosmétiques Estée Lauder. Huit ans plus tard, elle rejoint l’équipe de la marque cosmétique L’Oréal Paris.

    Parallèlement à sa carrière de mannequin, Liya Kebede œuvre pour son pays en créant la ligne de vêtements Lemlem, tissée à la main par des artisans éthiopiens. En dépit d’être une mannequin dont la notoriété n’est plus à faire, Liya Kebede est aussi une femme engagée.


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    Crâne d'un homme ayant vécu à la même époque que Lucy © Maxppp

    La célèbre australopithèque a été découverte en novembre 1974 en Ethiopie. 40 ans plus tard, la nouvelle galerie consacrée à la paléontologie et à la préhistoire a été inaugurée mercredi au Musée national éthiopien à Addis Abeba.

    L'évènement est important quand on sait que l'Ethiopie est considérée comme l'un des berceaux de l'humanité. Le Musée national éthiopien s'est enfin doté d'une nouvelle galerie à la hauteur du patrimoine paléontologique du pays. La vedette du Musée, c'est Lucy, la célèbre australopithèque découverte en novembre 1974. L'inauguration de la galerie coïncide d'ailleurs avec les 40 ans de cette découverte cruciale dans la compréhension de nos origines. Ce n'est pas la "vraie" Lucy qui est exposée - trop fragile - mais une réplique très réaliste. Le correspondant de France Info nous fait visiter cette galerie :

     


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  • L’Association éthiopienne des exportateurs de café (ECEA) a tenu sa 3ème Conférence internationale, jeudi 6 novembre 2014 à Addis- Abeba. Cette année, encore une fois, les principaux acteurs du marché mondial du café, y compris Starbucks et Mondeleze international étaient de la partie. Confirmation de Hussein Agraw, président du conseil d’ECEA, qui s’est réjoui du succès de l’événement, a souligné que si seulement 35 participants internationaux étaient attendus, ce sont en réalité 50 qui ont assisté à la rencontre internationale. De son avis, un tel succès reflète à la fois la popularité croissante de la conférence et la demande accrue de café éthiopien. La conférence qui prend du crédit d’année en année a été honorée cette année par la présence du Dr Mulatu Teshome, président de la République fédérale démocratique d’Éthiopie. A noter aussi la participation effective de Kebede Chane, ministre éthiopien du Commerce, Roberio Oliviera Silva, directeur de l’Organisation internationale du café, etc. Vu les pertes attendues sur le marché brésilien, en raison de la sécheresse, la rencontre a mis l’accent sur la traçabilité et la qualité, mais aussi sur les défis et opportunités pour le café éthiopien.


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    Avec sa croissance alléchante de 8% par an, l’Ethiopie cherche à attirer des investisseurs dans l’objectif de transformer son économie.

     

    Économiquement, l’Ethiopie se porte plutôt bien. Mais le pays veut encore aller plus loin. Grâce à une croissance supérieure à 8% par an sur la décennie écoulée et une politique d’investissements très volontariste, l’Ethiopie cherche à attirer les entreprises étrangères avec un objectif : transformer son économie, essentiellement agricole, et devenir une « puissance manufacturière », a annoncé son Vice-premier ministre en charge de l’Economie, Debretsion Gebremichael, lors de sa visite, lundi, à Paris.

    Selon lui, pour atteindre ses objectifs, le pays a « besoin d’entreprises étrangères. Notre priorité est d’améliorer nos infrastructures et la logistique ». Depuis plusieurs années, en effet, « la croissance de l’Ethiopie est tirée par le secteur public et les dépenses d’infrastructures », précise Roger del Rio, conseiller économique à l’ambassade de France en Ethiopie.

    Avec ses 90 millions d’habitants, l’Ethiopie est le deuxième marché du continent africain après le Nigeria, première puissance économique africaine, qui abrite plus de 180 millions d’habitants. Pour le moment, l’Ethiopie est encore un pays agricole. Quelque 45% du produit intérieur brut (PIB) et 80% des exportations dépendent de l’agriculture, alors que le secteur industriel ne représente que 14% du PIB. Le pays cherche toutefois, depuis ces dernières années, à faire évoluer son économie pour la rendre plus attractive.


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  • Les leaders du Ghana, du Rwanda et de l'Ethiopie estiment que l'Afrique ne devrait plus être perçue comme un symbole de pauvreté et de troubles

    L'Afrique ne devrait plus être un symbole de pauvreté et de troubles, mais devrait plutôt être considérée comme une destination florissante pour les investissements pour la communauté mondiale, ont déclaré les leaders du Ghana, du Rwanda et de l'Ethiopie mercredi aux Emirats Arabes Unis (EAU).

    "Le Produit Intérieur Brut du Ghana a augmenté de 7 % en 2013", a expliqué John Dramani Mahama, président du Ghana, le premier jour du 2ème Forum mondial des affaires d'Afrique. Mais la croissance du Ghana est entravée par le manque d'investissement dans le pays, a-t-il poursuivi, ajoutant que le Ghana connaît un manque d'investissement d'1,5 milliards de dollars par an dans les infrastructures et la production d'électricité.

    "Les investissements étrangers sont surtout nécessaires dans les secteurs tels que l'énergie car la demande d'électricité augmente de 12 % par an", a souligné le président.

    M. Mahama pense que de nombreux investisseurs étrangers estiment que les cadres réglementaires manquent dans la plupart des pays africains, ce qui freine les financements. Mais le président ghanéen a souligné que les investissements étrangers peuvent soutenir les secteurs privés.

    Le président rwandais Paul Kagamé a quant à lui mis l'emphase sur les retombées positives pour les pays et investisseurs étrangers qui misent sur la croissance africaine, qui investissent notamment sur les infrastructures.

      © 24tanzania.net

    Les chefs d'Etat du Ghana, du Rxanda et de l'Ethiopie étaient réunis le 01er octobre à Dubaï
    Si le réseau électrique africain est modernisé grâce au soutien de l'extérieur, "et qu'un pays africain peut exporter son énergie vers les pays voisins, cela bénéficiera alors au commerce mondial car la quantité suffisante d'électricité soutien les entreprises publiques et privées dans ces pays, ce qui se traduit en plus d'opportunités pour le commerce transnational au-delà du continent", a-t-il expliqué.

    Le président de l'Ethiopie, Mulatu Teshome Wirtu, a pour sa part souligné que son pays a réussi à se transformer et à passer de pays dépendant en grande partie des produits agricoles tels que les grains de café, les pommes de terre et les céréales à un pays doté d'une industrie légère importante, "parce qu'aussi nous avons mis en place plus de gouvernance d'entreprise dans le secteur public et misé sur la lutte contre la corruption".

    M. Wirtu a appelé la communauté internationale à étudier le développement et les progrès en Afrique au lieu de ne voir que les déficits. Les trois présidents ont souligné l'importance de voir l'Afrique non plu comme un continent de conflits mais plutôt d'immenses opportunités de croissance.

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