• De 1930 à 1974, Hailé Sélassié 1er, le dernier empereur d'Éthiopie, a régné sur l'ancien royaume d'Abyssinie. Réputé pour sa poigne de fer, Ras Tafari, de son vrai nom, a conquis le mouvement des rastas qui l'ont érigé en Messie. Portrait interactif.

    Des yeux noirs perçants sous d'épais sourcils froncés, un nez aquilin, le sourire effacé, caché sous une barbe épaisse, sur les clichés officiels en noir et blanc, nul ne peut ignorer le charisme du "Négus" malgré son apparence chétive. En cinquante années de règne, Hailé Sélassié 1er, ou Ras Tafari Makonnen, "celui qui est craint", a instauré un régime progressiste pour les uns, une monarchie tyrannique pour les autres. De son couronnement en 1930 à sa déposition par le Derg militaire en 1974, le "roi des rois" a tour à tour fasciné, déplu ou déçu son peuple.

    En Éthiopie, le magnétisme dont il jouissait s'est peu à peu évaporé au profit d'un autre homme fort, le défunt Premier ministre Mélès Zenawi. Mais les adeptes du rastafarisme continuent d'ériger le "Négus" en Messie, quarante années après sa chute le 12 septembre 1974. Retour sur le règne du dernier empereur de l'ancienne Abyssinie.

    Le 'roi des rois', Hailé Sélassié 1er, dernier empereur d'Éthiopie.
    Le "roi des rois", Hailé Sélassié 1er, dernier empereur d'Éthiopie.© AFP
     
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  • L’Ethiopie devient le plus grand pays d’accueil de réfugiés en Afrique

     

     

     

     

     

    L’Éthiopie est devenu le plus grand pays d’accueil de réfugiés sur le continent africain, en raison de la détérioration de la crise au Soudan du Sud, a annoncé mardi le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

    L’Éthiopie a ainsi dépassé le Kenya en terme d’accueil de réfugiés, et abritait fin juillet 629.718 réfugiés, contre 575.334 au Kenya, selon un communiqué du HCR.
    “La raison principale de cette augmentation est le conflit au Soudan du Sud, qui a éclaté à la mi-décembre l’an dernier et a forcé 188.000 réfugiés à fuir en Éthiopie depuis début 2014″, explique le HCR.
    Le conflit au Soudan du Sud a éclaté le 15 décembre 2013 au sein de l’armée, minée par des antagonismes politico-éthniques exacerbés par la rivalité entre Salva Kiir et Riek Machar à la tête du régime, faisant 1,3 million de déplacés et plus de 576.300 réfugiés, selon le HCR.
    Désormais, quelque 247.000 réfugiés sud-soudanais vivent en Éthiopie, où ils représentent la plus grande communauté de réfugiés, devant les réfugiés somaliens (245.000) et érythréens (99.000).
    Toujours selon le HCR, entre janvier et juillet, environ 15.000 Érythréens et plus de 3.0000 Somaliens sont arrivés en Éthiopie.


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  • Egypte, Ethiopie, Soudan, Nil, barrage

    Après plus de six mois d’interruption, les négociations entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan à propos du barrage éthiopien en cours de construction sur le Nil pourront enfin reprendre le 26 et 27 août. Avec une capacité de production électrique de 6 000 MW1, le barrage de la Renaissance devrait être le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique et deuxième dans le monde. Son coût avoisine les 3,2 milliards de dollars, entièrement financé par l’État éthiopien. Un comité technique chargé d'étudier l'impact du barrage "La Renaissance" sur l’Égypte et le Soudan avait été créé par les trois pays en 2011. Ses travaux avaient été suspendus en janvier à la suite de tensions entre l’Égypte et l’Éthiopie sur la construction de ce barrage sur les eaux du Nil. Le Caire évoque notamment son inquiétude pour sa sécurité nationale en cas d'effondrement de l'édifice mais aussi l’impact qu’il pourrait avoir sur sa quote-part annuelle des eaux du Nil: les eaux des plateaux éthiopiens constituent plus de 86% de l'eau consommée en Égypte.


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